Le Cerema, une sentinelle au chevet des ponts
                            Tout est parti de l’effondrement du pont Morandi à Gênes (Italie), en 2018. L’ampleur de cette catastrophe a entraîné une prise de conscience de l’État français sur le besoin de connaître la réalité de l’état des infrastructures du pays. Le Sénat lance alors une mission d’information et un rapport paraît en 2019, qui pointe la situation alarmante des ponts communaux. Sur les 200.000 à 250.000 ponts existants (il n’y a pas de chiffres exacts), plus de 25.000 d’entre eux sont «en mauvais état structurel» et posent des «problèmes de sécurité», estiment alors les sénateurs, rapporteurs de cette étude, Patrick Chaize et Michel Dagbert. Ils préconisent de «mettre en œuvre un plan Marshall pour les ponts, de sortir d’une culture de l’urgence au profit d’une gestion patrimoniale et d’apporter une offre d’ingénierie aux collectivités territoriales». Pour répondre à ces objectifs, l’État s’appuie sur le Cerema qui, avec l’aide d’une vingtaine de bureaux d’études, a recensé 63180 ouvrages d’art, répartis dans 14.809 communes de l’Hexagone et des outre-mer.
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